"Balade longue et engagée dans un décor très sauvage et aérien"
P.Sombardier
Balade ou ballade ?
Une chanson de geste du XII° siécle conte, en occitan, l'épopée de cinq crestois sur cet itinéraire !
Ecoutons la ballade !
« Valcroissant s'éveillait de sa torpeur nocturne.
D'un pas alerte et assuré, commère Édith menait la marche, dans un sous-bois qui restait frais.
Compère Thierry partait déjà, à la recherche de ses lunettes !
La vire promise se dévoilant, dans l'échancrure des frondaisons,
commère Marianne se demanda...
Taiseux, compère Henri terminait sa nuitée...
se sachant protégé par compère Francis
qui, tous sens en éveil, assurait l'arrière garde ».
Mais laissons la ballade : pas un adhérent du valeureux CAF de Crest ignore le parcours qu’elle décrit, au moins jusqu'au Grand Cairn qui, à 1900 m, marque la jonction avec le GR 91 qui file plein Nord sur le Glandasse.
... non sans qu'Édith en ait soigneusement jaugé la faisabilité !
La traduction Sombardier du vers occitan était formelle :
"la vire est relativement commode" !
Aux phénomènes d'érosion près : un véritable boulevard.... vers l'incertain !
Mais dont la slendeur défie le commentaire !
Sombardier avait prévenu en traduisant ce vers :
"commode... à l'exception de deux courts passages d'escalade facile "
Facile peut être, engagée certainement... huit siècles en sont la cause !